Addressing abuses in the US-led “war on terror” should be a priority at tomorrow’s EU-US Summit in Vienna, says Amnesty International. Ahead of the Summit, Amnesty International asked the EU to demand full disclosure of the US renditions programme and make a formal appeal for the closure of Guantánamo, and for all other detention facilities run by the US government to be opened up to external scrutiny and brought into full compliance with international law and standards. (A briefing paper is available on this link). “After more than four years, the EU finally seems ready to demand the closure of Guantánamo. It is a positive step but the EU cannot ignore other US detention centres and the complicity of its own Member States in the rendition programme that sent people to Guantánamo and elsewhere,” says Dick Oosting, Director of Amnesty International’s EU Office. In Iraq and Afghanistan, the US authorities continue to hold thousands of detainees who are denied justice and may be at risk of torture or ill-treatment. The recent deaths at Guantánamo have served as a tragic reminder that the regime of indefinite detention and harsh, isolating conditions are causing extreme despair at the detention camp. Amnesty International considers that the EU has a responsibility to ensure that US authorities protect the welfare of the detainees, given the involvement of EU Member States in renditions and the obligations enshrined in the Universal Declaration of Human Rights. The EU should therefore do all it can to prevent further suffering and deaths, by demanding that the US grant independent medical and psychological experts access to all US detention facilities. Adequate means of communication with family members and legal counsel should be provided, and UN experts and international human rights organizations should be given access to the detainees. Tomorrow’s event is also the proper opportunity for the EU to ask for a detailed account of CIA activities in its territory, given the US government’s admission of a program of renditions, with the knowledge of European countries. Amnesty International hopes that the EU will be ready to demand of the US full disclosure of the CIA’s operations in Europe, in particular the exact location of any detention sites in European countries. “Can this Summit provide guarantees that the CIA is no longer using Europe as a platform to illegally transfer detainees to Guantánamo or secret facilities elsewhere ” asked Dick Oosting. For further comment/background and interviews: | Sommet Union européenne – États-Unis. Il faut mettre fin aux ” restitutions “ et fermer Guantánamo Amnesty International considère que les atteintes aux droits humains commises dans le cadre de la ” guerre contre le terrorisme “ conduite par les États-Unis devraient être abordées en priorité lors du sommet UE–États-Unis qui s’ouvrira demain à Vienne. Avant la tenue du sommet, Amnesty International a demandé à l’Union européenne de solliciter que le programme de ” restitutions “ des États-Unis soit pleinement révélé, que Guantánamo soit fermé et que tous les autres lieux de détention gérés par le gouvernement des États-Unis soient soumis à une surveillance extérieure et mis aux normes internationales. (Un document de synthèse à ce sujet est disponible). ” Il aura fallu plus de quatre ans pour que l’Union européenne semble enfin prête à demander la fermeture de Guantánamo, a déclaré Dick Oosting, directeur du Bureau européen d’Amnesty International. C’est un progrès encourageant mais l’UE ne peut ignorer les autres centres de détention des États-Unis ni la complicité de ses pays membres avec le programme de “restitutions” dans le cadre duquel des personnes ont été envoyées à Guantánamo et ailleurs. “ En Afghanistan et en Irak, les autorités américaines détiennent toujours des milliers de personnes privées de justice et à la merci de tortures ou de mauvais traitements. Les décès survenus récemment à Guantánamo ont montré de manière tragique combien les conditions de détention pour une durée indéterminée engendrent un profond désespoir.
Amnesty International considère que, compte tenu de l’implication d’États membres dans des ” restitutions “ ainsi que des obligations découlant de la Déclaration universelle des droits de l’homme, l’Union européenne a la responsabilité de veiller à ce que les autorités américaines assurent la sécurité des détenus.
L’Union européenne devrait faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher de nouvelles souffrances et de nouveaux décès, en insistant pour que les États-Unis autorisent des médecins et psychologues indépendants à se rendre sur les sites de détention. Les détenus devraient bénéficier de moyens de communication adaptés avec leurs proches et leurs avocats, et les experts des Nations unies et les organisations internationales de défense des droits humains devraient être autorisés à les rencontrer. Vu que le gouvernement américain a admis l’existence d’un programme de restitutions au vu et au su des pays européens, la rencontre de demain est également l’occasion pour l’Union européenne de demander un compte-rendu détaillé des activités menées sur son territoire par la CIA. Amnesty International espère que l’Union européenne sera prête à demander aux États-Unis de communiquer toutes les informations sur ces opérations, en indiquant en particulier l’emplacement exact des sites de détention en Europe. ” Ce sommet peut-il fournir la garantie que la CIA n’utilise plus l’Europe comme plate-forme pour transférer illégalement des détenus à Guantánamo ou dans d’autres sites secrets “, a demandé Dick Oosting. Si vous souhaitez réagir à ce communiqué ou obtenir de plus amples informations ou une interview, veuillez prendre contact avec le Bureau européen d’Amnesty International à Bruxelles : |