EU-Israel: Upgrade commitment to human rights

EU-Israel: Upgrade commitment to human rights

(Brussels 13 June) The current level of engagement on human rights between the EU and Israel is highly deficient and any discussion on an upgrade of relations must include stronger human rights mechanisms and commitments, says Amnesty International ahead of the EU-Israel Association Council on 16 June.

In a letter sent to the EU’s Slovenian Presidency (see “documents”) Amnesty International urged the EU to include human rights in any declaration on the occasion of the Association Council.

“It would send a wrong signal to the region if the EU were to upgrade its relations with Israel, without including mechanisms that can effectively address human rights violations” said Nicolas Beger, Director of Amnesty International’s EU Office.

Introducing a full subcommittee, with more time and resources than the current informal working group, would allow the examination of individual cases and provide a forum for discussions on concrete solutions. This has been foreseen in the European Neighbourhood Policy but not yet implemented.

Amnesty International also calls on the EU to use the opportunity provided by the Association Council to recommend concrete measures to address current human rights problems such as:

• the blockade which has turned Gaza into a virtual prison and forced most of its 1.5 million inhabitants into poverty and dependence on international aid; and which prevents even critically ill patients from receiving life-saving treatment that is not available in Gaza;
• the on-going expansion of unlawful Israeli settlements in the occupied West Bank and the more than five hundred military check points which have literally paralysed the Palestinian economy;
• the use of administrative detention and the need to release all administrative detainees unless they are to be charged with a recognisable criminal offence.

Union européenne-Israël. Il faut renforcer l’engagement en faveur des droits humains

(Bruxelles) L’engagement en faveur des droits humains dans les relations entre l’Union européenne et Israël étant très insuffisant à l’heure actuelle, toute discussion sur l’intensification de ces relations devra s’accompagner d’un renforcement des mécanismes et des engagements dans ce domaine, a déclaré Amnesty International à l’approche du Conseil d’association UE-Israël prévu le 16 juin 2008.

Dans une lettre adressée à la présidence slovène de l’Union européenne (disponible en anglais dans la section “documents”), Amnesty International a exhorté l’UE à inclure les droits humains dans toute déclaration prononcée à l’occasion du Conseil d’association.

« Intensifier les relations entre l’Union européenne et Israël sans prévoir de mécanismes permettant de s’attaquer réellement au problème des violations des droits humains reviendrait à envoyer un mauvais signal à cette région du monde », a déclaré Nicolas Beger, directeur du Bureau européen d’Amnesty International.

La mise en place d’un sous-comité à part entière, disposant de plus de temps et de moyens que le groupe de travail informel qui existe actuellement, permettrait d’examiner des cas individuels et offrirait un espace de débat sur des solutions concrètes. Des dispositions de ce type sont prévues dans la Politique européenne de voisinage, mais elles n’ont toujours pas été mises en œuvre.

Amnesty International appelle aussi l’Union européenne à profiter du Conseil d’association pour recommander des mesures concrètes pour résoudre certains problèmes actuels de violations des droits humains tels que :

• le bouclage, qui a transformé Gaza en quasi prison, qui a précipité la plupart de ses un million et demi d’habitants dans la pauvreté et la dépendance vis à vis de l’aide internationale, et qui empêche des patients, même grièvement malades, de sortir de Gaza pour recevoir des soins susceptibles de leur sauver la vie ;
• l’expansion actuelle des colonies israéliennes illégales en Cisjordanie, ainsi que les 500 postes de contrôle militaires qui paralysent littéralement l’économie palestinienne ;
• l’utilisation de la détention administrative ; il faudrait libérer tous les détenus administratifs, à moins qu’ils ne soient inculpés d’une infraction dûment reconnue par la loi.