Amnesty International rend public son dernier rapport sur la situation des droits humains en Chine
Alors que doit s’ouvrir jeudi à Pékin la rencontre au sommet entre l’Union européenne et la Chine, Amnesty International rend publique ce mardi 28 octobre 2003 sa dernière évaluation de la situation des droits humains en Chine dans un rapport intitulé China: Continuing abuses under a new leadership – summary of human rights concerns. (Le rapport consultable [en anglais] voir lien bas de page).
” Les graves atteintes aux droits humains décrites dans ce nouveau rapport devraient inciter les dirigeants de l’Union européenne à profiter de leur première rencontre au sommet avec le président Hu Jintao pour revoir de manière radicale leur approche de la question des droits humains avec la Chine, a déclaré Dick Oosting, directeur de l’Association d’Amnesty International pour l’Union européenne à Bruxelles. Il faut impérativement que la protection des droits humains s’améliore pour que la relation entre l’Union européenne et la Chine se développe.
” Jusqu’à présent, l’Union européenne a été prisonnière des exigences de la Chine, qui insistait sur le respect mutuel et sur le non-affrontement en ce qui concerne les questions de droits humains, a ajouté Dick Oosting. L‘Union s’est retrouvée enfermée dans un dialogue formel sur les droits humains qui n’a été d’aucun secours pour les victimes de violations en Chine. Mais lorsque deux partenaires sont unis par une relation parvenue à maturité, ils comprennent qu’il est indispensable que cette relation débouche sur des résultats concrets.
” L’Union européenne ne peut se contenter d’intensifier son dialogue avec la Chine sur la question des droits humains ; elle doit commencer à exercer des pressions politiques sur ce pays afin d’aboutir à une amélioration concrète, en ce qui concerne en particulier les points soulevés par Amnesty International dans son dernier rapport “, a souligné le directeur de l’Association d’Amnesty International pour l’Union européenne.
a déclaré Dick Oosting, directeur de l’Association d’Amnesty International pour l’Union européenne à Bruxelles. Il faut impérativement que la protection des droits humains s’améliore pour que la relation entre l’Union européenne et la Chine se développe.
” Jusqu’à présent, l’Union européenne a été prisonnière des exigences de la Chine, qui insistait sur le respect mutuel et sur le non-affrontement en ce qui concerne les questions de droits humains, a ajouté Dick Oosting. L‘Union s’est retrouvée enfermée dans un dialogue formel sur les droits humains qui n’a été d’aucun secours pour les victimes de violations en Chine. Mais lorsque deux partenaires sont unis par une relation parvenue à maturité, ils comprennent qu’il est indispensable que cette relation débouche sur des résultats concrets.
” L’Union européenne ne peut se contenter d’intensifier son dialogue avec la Chine sur la question des droits humains ; elle doit commencer à exercer des pressions politiques sur ce pays afin d’aboutir à une amélioration concrète, en ce qui concerne en particulier les points soulevés par Amnesty International dans son dernier rapport “, a souligné le directeur de l’Association d’Amnesty International pour l’Union européenne.
a ajouté Dick Oosting. L‘Union s’est retrouvée enfermée dans un dialogue formel sur les droits humains qui n’a été d’aucun secours pour les victimes de violations en Chine. Mais lorsque deux partenaires sont unis par une relation parvenue à maturité, ils comprennent qu’il est indispensable que cette relation débouche sur des résultats concrets.
” L’Union européenne ne peut se contenter d’intensifier son dialogue avec la Chine sur la question des droits humains ; elle doit commencer à exercer des pressions politiques sur ce pays afin d’aboutir à une amélioration concrète, en ce qui concerne en particulier les points soulevés par Amnesty International dans son dernier rapport “, a souligné le directeur de l’Association d’Amnesty International pour l’Union européenne.
a souligné le directeur de l’Association d’Amnesty International pour l’Union européenne.
Le rapport de l’organisation établit que des centaines de milliers de personnes sont toujours détenues dans toute la Chine, en violation de leurs droits humains fondamentaux. Des condamnations à la peine capitale continuent d’être prononcées à l’issue de procès inéquitables ; les exécutions se poursuivent ; la torture et les mauvais traitements sont largement répandus et restent endémiques ; la liberté d’expression et d’information est toujours sévèrement restreinte.
” Les documents officiels chinois prônant l’adoption de l’injection létale comme méthode d’exécution et saluant la création de “chambres d’exécution mobiles” permettant de “diminuer les coûts tout en étant très performantes” devraient alerter l’Union européenne, a déclaré Dick Oosting. En dépit de six années de dialogue sur la question de la peine de mort, la Chine est toujours responsable de plus de 80 p. cent des exécutions à travers le monde.
” Des réformes sont menées en Chine dans le domaine du droit des affaires, mais la réforme de la justice pénale ne semble pas bénéficier de la même attention. Pourtant, une telle réforme s’impose pour que les droits humains soient protégés en Chine, ce qui est indispensable à la stabilité et au développement durable du pays. “
chambres d’exécution mobiles” permettant de “diminuer les coûts tout en étant très performantes” devraient alerter l’Union européenne, a déclaré Dick Oosting. En dépit de six années de dialogue sur la question de la peine de mort, la Chine est toujours responsable de plus de 80 p. cent des exécutions à travers le monde.
” Des réformes sont menées en Chine dans le domaine du droit des affaires, mais la réforme de la justice pénale ne semble pas bénéficier de la même attention. Pourtant, une telle réforme s’impose pour que les droits humains soient protégés en Chine, ce qui est indispensable à la stabilité et au développement durable du pays. “
Les principales préoccupations d’Amnesty International en Chine portent sur les points suivants :
- le recours persistant à la peine de mort dans le cadre de la campagne Frapper fort, qui s’est traduite par un nombre élevé d’exécutions, souvent à l’issue de procès inéquitables ou de procédures sommaires ;
- le recours persistant à la ” rééducation par le travail “, qui permet de maintenir en détention des centaines de milliers de personnes chaque année sans inculpation ni jugement ;
- la persistance des allégations faisant état d’actes de torture et de mauvais traitements à l’intérieur du système judiciaire chinois ;
- le nombre accru d’arrestations et de placements en détention d’utilisateurs d’Internet, qualifiés de ” cyber-dissidents “, en violation de leur droit fondamental à la liberté d’expression et d’information ;
- l’intensification de la répression de la communauté ouïghoure à majorité musulmane dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, sous couvert de mesures ” antiterroristes ” ;
- la poursuite de la répression du droit à la liberté d’expression et d’association au Tibet, où de nombreux moines et nonnes bouddhistes, prisonniers d’opinion, sont toujours détenus ;
- la répression du mouvement Fa Lun Gong et d’autres organisations désignées comme ” hérétiques ” : de nombreuses informations font état de détentions arbitraires, d’actes de torture et de morts en garde à vue ;
- les graves violations des droits humains liées à la propagation du VIH et du sida en Chine : des actes de torture et des mauvais traitements seraient infligés à des personnes atteintes de la maladie ; des militants défendant les droits des personnes atteintes du virus ou souffrant du sida feraient l’objet de détention arbitraire, de harcèlement et d’actes d’intimidation ;
- le sort des demandeurs d’asile nord-coréens en Chine, toujours menacés d’expulsion vers la Corée du Nord où ils risquent d’être emprisonnés, torturés, voire exécutés ;
- les récentes tentatives de l’administration de Hong Kong qui veut promulguer de nouvelles lois sur les actes de ” trahison, sédition, sécession et subversion “ alors que la population craint que ces lois ne soient utilisées pour restreindre les droits fondamentaux.
* * *
Pour obtenir de plus amples informations ou pour prendre rendez-vous pour une interview, prenez contact avec l’Association d’Amnesty International pour l’Union européenne à Bruxelles ;
tél. : +32 2 502 14 99 ;
fax : +32 2 502 56 86 ;
courriel : [email protected]