Amnesty International releases new findings in lead up to EU-Russia Summit Amnesty International today released disturbing new findings from its latest field research mission which show there is no end to gross human rights violations in Chechnya and Ingushetia with the Russian authorities implicated in the torture, abduction and secret detention of civilians. Amnesty International says Russia’s “war on terror” is being used as an excuse for systematic human rights abuses. The human rights organisation published details of abuses documented by its researchers who returned from the region this week. Their findings were released today simultaneously in London, Brussels and Moscow (see details below) in the lead-up to next week’s EU-Russia summit in London on Tuesday 4 October 2005. In a briefing paper, Amnesty International said it had detected a new trend in the human rights abuses in the North Caucasus. People are reportedly being arbitrarily detained and held in incommunicado detention, where they are subjected to torture and ill-treatment, in order to force them to confess to crimes that they have not committed. Once they have signed a “confession” they are reportedly transferred to another detention facility where they have access to a lawyer of their choice and relatives; but the confession seems to be enough “evidence” to secure their conviction. Amnesty International says the European Union, as a collective body committed to upholding basic human rights, cannot ignore these findings. It calls upon the UK Prime Minister Tony Blair, representing the EU Presidency at next week’s summit, to make it clear to Russian President Vladimir Putin that the torture and “disappearance” of men and women is inexcusable and must stop. Amnesty International also calls upon Russian President Vladimir Putin to make a clear statement to the EU and give public assurances that his government will take immediate action to halt | abuses and ensure effective investigations and prosecutions of those suspected of committing crimes, and affirm the Russian Federation’s commitment to uphold international human rights standards. Amnesty International’s briefing paper calls upon the Russian authorities to:
Amnesty International briefing paper: “Torture, ‘disappearances’ and alleged unfair trials in Russia’s North Caucasus” is available on this website and on https://amnesty.org. Amnesty International Contacts: London: Lydia Aroyo, International Secretariat of Amnesty International in London Moscow: Denis Krivosheev, Amnesty International Moscow office Brussels: Majella Anning, Amnesty International EU Office in Brussels: Amnesty International is campaigning to stop torture and ill-treatment in the “war on terror”. For more information, please go to the campaign home page. |
Russie: les violations flagrantes des droits humains se poursuivent dans le Caucase du Nord Amnesty International publie de nouveaux éléments a la veille du sommet Union européenne – Russie Amnesty International a rendu publiques ce vendredi 30 septembre 2005 les conclusions préoccupantes de sa dernière mission d’enquête qui montrent que les violations flagrantes des droits humains se poursuivent en Tchétchénie et en Ingouchie. Les autorités russes y sont impliquées dans des actes de torture, des enlèvements et des détentions au secret à l’encontre de civils. Pour Amnesty International, la ” guerre contre le terrorisme ” menée par la Russie sert d’excuse aux violations systématiques des droits humains dans cette région. L’organisation de défense des droits humains a publié un compte-rendu des violences constatées par ses chercheurs de retour cette semaine de la région. Leurs conclusions ont été rendues publiques ce vendredi à Londres, Bruxelles et Moscou (voir les détails ci-dessous), avant la tenue mardi 4 octobre 2005, à Londres, du sommet Union européenne – Russie. Amnesty International expose dans un document de synthèse la nouvelle tendance que suivent selon elle les violations des droits humains commises dans le Caucase du Nord. Des personnes seraient arrêtées arbitrairement et détenues dans des lieux tenus secrets où on les torture et les maltraite pour les contraindre à avouer des crimes qu’elles n’auraient pas commis. Une fois leurs ” aveux ” signés, ces personnes seraient transférées vers d’autres centres de détention où elles auraient la possibilité de consulter l’avocat de leur choix et de recevoir la visite de membres de leur famille, leurs ” aveux ” semblant constituer de toutes les façons une Pour Amnesty International, l’Union européenne ne peut, en tant qu’organe collectif s’étant engagé à faire respecter les droits humains fondamentaux, ignorer ces constats. Elle appelle le Premier ministre britannique Tony Blair, qui représentera l’Union européenne lors du sommet de la semaine prochaine, à faire entendre clairement au président russe Vladimir Poutine que la torture et les Amnesty International appelle également le président russe Vladimir Poutine a s’engager clairement vis-à-vis de l’Union européenne ; | l’organisation lui demande de donner publiquement l’assurance que son gouvernement va engager une action immédiate en vue de mettre fin aux violations des droits humains, de s’assurer que des enquêtes et poursuites effectives sont menées contre les auteurs présumés de crimes et d’affirmer l’engagement de la Russie en faveur du respect des normes internationales relatives aux droits humains. Amnesty International appelle les autorités russes à :
Le document de synthèse d’Amnesty International “Torture, ‘disappearances’ and alleged unfair trials in Russia’s North Caucasus” est disponible sur ce site et sur www.amnesty.org. Contacts d’Amnesty International : Londres: Lydia Aroyo, Secrétariat International d’Amnesty International Moscou: Denis Krivosheev, Bureau d’Amnesty International à Moscou Bruxelles: Majella Anning, Bureau européen d’Amnesty International à Bruxelles Amnesty International mène campagne pour mettre fin à la torture et aux mauvais traitements commis dans le cadre de la “ guerre contre le terrorisme ”. Pour plus d’informations à ce sujet, consulter la page du site de l’organisation consacrée à ce sujet. |