EU-US Summit: no more business as usual, please (Brussels, 30 April 2007) Don’t continue to ignore the human rights abuses in the fight against terrorism, says Amnesty International ahead of the EU-US Summit taking place in Washington on April 30. In a briefing sent to Chancellor Merkel in February (click here to read the briefing note) the human rights organization urged that this occasion be used to ask the US government to:
Despite world wide appeals to shut it down, five years later Guantánamo Bay is still filled with hundreds of people of more than thirty nationalities. In June 2006 Amnesty International presented US authorities a framework with concrete steps to close Guantánamo. It is the US administration’s responsibility to find a solution and one that is compatible with international law and standards. But the EU can and should exert pressure so that the US authorities finally start taking steps to close what has become a universal symbol of injustice. In the same spirit, Amnesty International has also asked that the EU offers the necessary support in bringing about fair trials or release of detainees and that Member States consider resettling those for whom it is not safe to be returned to their home country. “What is being asked is basic for democracies that operate under rules: when these are broken something has to be done about it” said Dick Oosting, Director of Amnesty International’s EU Office. “The EU gains nothing by shying away from these questions, at home as well as abroad. It does not gain the respect of the United States and certainly not that of its citizens”, he added. | Sommet UE/EU. Il faut sortir de l’immobilisme (Bruxelles, 30 avril 2007) Il faut cesser de fermer les yeux sur les atteintes aux droits humains commises au nom de la lutte contre le terrorisme, déclare Amnesty International avant la tenue du sommet Union européenne-États-Unis prévu à Washington le 30 avril. Dans une lettre adressée à la chancelière Angela Merkel en février (cliquez ici pour lire la note de briefing) l’organisation de défense des droits humains demandait avec insistance que cette rencontre soit l’occasion de demander au gouvernement américain de:
En dépit d’appels venus du monde entier pour demander la fermeture de Guantánamo Bay, des centaines de personnes de plus de trente nationalités différentes y sont toujours enfermées. En juin 2006, Amnesty International a présenté aux autorités américaines un ensemble de mesures concrètes visant à fermer Guantánamo. Il est de la responsabilité des autorités américaines de trouver une solution qui soit compatible avec les normes du droit international. Toutefois, l’Union européenne peut et doit faire pression pour que les autorités américaines commencent enfin à prendre des mesures en vue de la fermeture de ce qui est devenu un symbole universel d’injustice. Dans le même esprit, Amnesty International a également demandé à l’UE d’apporter le soutien nécessaire à la tenue de procès équitables ou à la remise en liberté des détenus et d’envisager la réinstallation sur leur sol de ceux pour lesquels un retour dans leur pays d’origine présenterait des risques. En outre, comme l’a admis le président Bush lui-même en septembre dernier, les États-Unis ont eu recours à des centres de détention au secret, gérés par la CIA dans le cadre d’un programme prévu pour les détenus qui auraient une « haute valeur » dans la guerre contre le terrorisme. Amnesty International demande instamment à l’UE d’exiger que soit mis fin à ces pratiques et que les noms des personnes détenues dans ces centres soient révélés. “Ce que nous demandons est essentiel pour des démocraties fonctionnant avec des règles : lorsque ces règles ne sont pas respectées, on doit réagir, a déclaré Dick Oosting, directeur du bureau européen d’Amnesty International. “L’UE ne gagne rien à se détourner de ces questions, qu’elles concernent l’Europe ou d’autres pays. Elle n’y gagne pas le respect des États-Unis et certainement pas non plus celui de ses citoyens”, a-t-il ajouté. |
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