EU-SUDAN: One more statement of concern is not good enough

EU-SUDAN: One more statement of concern is not good enough

(Brussels, 23 April) It is time for EU Foreign Ministers to seriously consider implementing targeted sanctions against Sudanese officials responsible for thousands of deaths who have yet to show genuine commitment to any alternative that has been presented to them, says Amnesty International.

Recent allegations of violations of the current arms embargo, by disguising aeroplanes as UN aircraft to transport weapons secretly, cause renewed concern about the Sudanese government defying the international community’s effort to end the crisis.

And although positive in appearance, Khartoum’s authorization for the deployment of 3,000 UN peacekeepers in fact offers little prospect of real improvement, given the scale of the crisis.

The EU has repeatedly expressed concern but has yet to take measures which could effectively help end the dire humanitarian crisis that persists in Darfur, that has claimed over 200,000 deaths since the conflict began in 2003 and which is now spreading to neighbouring countries.

“In this context, if the Council once again limits itself to issuing yet another declaration of concern, it will be condemning itself to a position of irrelevance,” said Dick Oosting, Director of Amnesty International’s EU Office.

“How many more victims do we need for the EU to finally get its act together on this ” he added.

In a letter to the current Presidency of the EU, Amnesty International reminded the German government of an appeal it launched in January together with other NGOs to secure concrete progress in the situation in Sudan.

In the absence of improvements Amnesty International has asked this GAERC to take steps to agree on a plan of specific, targeted sanctions against the government of Sudan to be implemented fully and immediately. (Click here to read the letter)

UE-SOUDAN: Exprimer une fois de plus son inquiétude ne suffira pas

(Bruxelles, le 23 avril) Il est grand temps, selon Amnesty International, que les ministres des Affaires étrangères envisagent sérieusement l’application de sanctions ciblées contre les autorités soudanaises responsables de la mort de milliers de personnes et qui n’ont à ce jour répondu favorablement à aucune des solutions qui leur ont été soumises.

Des allégations récentes de violations de l’embargo sur les armes dont le Soudan fait actuellement l’objet, en déguisant des appareils en avions des Nations unies pour transporter secrètement des armes, font une fois de plus craindre que le gouvernement soudanais ne soit en train d’essayer de faire capoter les initiatives de la communauté internationale pour mettre fin à la crise.

Le fait que Khartoum ait autorisé le déploiement de 3 000 Casques bleus est positif mais n’offre en définitive qu’une faible perspective d’amélioration de la situation, compte tenu de l’ampleur de la crise.

Si l’Union européenne a fait fréquemment état de son inquiétude, il lui reste à prendre des mesures susceptibles d’aider véritablement à mettre fin à la grave crise persistante au Darfour, qui a déjà coûté la vie à plus de 200 000 personnes depuis le début du conflit en 2003 et qui gagne maintenant les pays voisins.

« Si le Conseil se contente une fois de plus de faire état de sa préoccupation, il fera lui-même douter de sa raison d’être », a déclaré Dick Oosting, directeur du Bureau européen d’Amnesty International.

a déclaré Dick Oosting, directeur du Bureau européen d’Amnesty International.

« Combien de victimes faut-il encore pour que l’Union européenne se décide à agir   » a-t-il ajouté.

a-t-il ajouté.

Dans une lettre à la présidence actuelle de l’UE, Amnesty International a rappelé au gouvernement allemand l’appel que l’organisation avait lancé avec d’autres ONG pour faire en sorte que des progrès concrets soient réalisés en ce qui concernait la situation au Soudan.

En l’absence d’améliorations, Amnesty International demande à ce Conseil « Affaires générales et relations extérieures » (GAERC) de convenir d’un programme de sanctions spécifiques et ciblées à l’encontre du gouvernement du Soudan, qui puisse être appliqué immédiatement et dans sa totalité. (Cliquez ici pour lire la lettre en anglais)


For further comment/background and interviews:

     Amnesty International EU Office (Brussels):
     Tel: 32-2-5021499
     Fax: 32-2-5025686
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