EU-India Summit: Religious Freedom for All

(Brussels, 29 September) Make human rights part of the discussions with India, says Amnesty International ahead of the EU-India Summit taking place in Marseille.

A discussion on global challenges such as food security and climate change is not complete unless human rights are taken on board. Amnesty International therefore urges the EU to discuss India’s retention of the death penalty, the harassment of human rights defenders and the attacks on religious minorities.

“As a major regional player and as the largest democracy in the world, India should set an example and change its track record on human rights violations” said Nicolas Beger, Director of Amnesty International’s EU office.

Concerning the death penalty, for example, India could send a strong signal to the rest of Asia – the continent which executes the most people – if it abolished this practice. Despite India’s claims that it only applies capital punishment in the “rarest of rare” cases, Amnesty International’s information contradicts this. The organisation is concerned that death sentences continue to be passed in an arbitrary and discriminatory way.

The EU should also put pressure on the Indian authorities to become more effective in preventing and investigating the on going attacks on its Christian and Muslim minorities.

“So far we have seen very little progress by the Indian justice system to bring to trial the perpetrators of such crimes. This cannot continue. The EU should be very clear in reminding India that religious freedom and respect for minorities are essential pillars of a democratic system” added Beger.

Amnesty International welcomes the inclusion of the recent attacks against Christians in the Summit’s discussions but hopes that the EU will not stop here. Muslims have also been targeted on a regular basis by extremists, and human rights defenders are often harassed and prevented from exercising their freedom of expression – numerous peaceful protestors, for example, have been arbitrarily arrested and sometimes even tortured.

In a letter, the human rights organisation called on the EU to pressure India to:

  1. Abolish the death penalty and engage in international efforts towards a global moratorium;
  2. Guarantee religious freedom and freedom of expression for all;
  3. Bring to justice those who have committed attacks against minorities and human rights defenders.

For more information see report: “The Death Penalty in India: A Lethal Lottery” available here.

Click here to read the letter of Amnesty International EU Office.

Sommet UE- Inde : liberté religieuse pour tous


(Bruxelles, le 29 septembre 2008) Les droits humains doivent être inscrits au programme des discussions avec l’Inde, a déclaré Amnesty International à quelques jours du sommet Union européenne (UE)- Inde prévu à Marseille.

Un débat sur les défis mondiaux tels que la sécurité alimentaire et le changement climatique ne sera pas complet si les droits humains ne figurent pas également au programme. Amnesty International demande donc instamment à l’Union européenne d’aborder la question du maintien de la peine de mort en Inde, du harcèlement subi par les défenseurs des droits humains et des attaques contre les minorités religieuses.

« En tant qu’acteur régional majeur et plus grande démocratie au monde, l’Inde doit montrer l’exemple et changer son bilan en matière de respect des droits humains », a déclaré Nicolas Beger, directeur du bureau européen d’Amnesty International.

En ce qui concerne la peine de mort par exemple, l’Inde pourrait envoyer un signal fort au reste de l’Asie – le  continent qui exécute le plus grand nombre de personnes – si elle abolissait cette pratique. Bien que l’Inde affirme n’appliquer la peine de mort que dans des cas « extrêmement rares », les informations dont dispose Amnesty International contredisent ces déclarations. L’organisation craint que des condamnations à mort ne continuent d’être prononcées de manière arbitraire et discriminatoire. (Pour plus d’informations, voir The Death Penalty in India : A Lethal Lottery)

L’UE doit également faire pression sur les autorités indiennes pour qu’elles se montrent plus efficaces dans la prévention et les enquêtes sur les attaques actuellement perpétrées contre les minorités chrétiennes et musulmanes.

« Jusqu’à présent, très peu de progrès ont été réalisés par la justice indienne pour traduire en justice les auteurs présumés de ces actes. Cela ne peut pas continuer. L’UE doit rappeler très clairement à l’Inde que la liberté religieuse et le respect des minorités  sont des piliers essentiels d’un système démocratique », a ajouté Nicolas Beger.

Amnesty International a accueilli avec satisfaction la décision d’inclure les récentes attaques contre des chrétiens à l’ordre du jour des discussions du Sommet, mais espère que l’UE ne s’arrêtera pas là. Les musulmans sont aussi régulièrement  la cible d’extrémistes et les défenseurs des droits humains sont souvent victimes de harcèlement et empêchés d’exercer leur droit à la liberté d’expression – de nombreux manifestants pacifiques, par exemple, sont arbitrairement arrêtés et parfois même torturés.

Dans une lettre l’organisation de d��fense des droits humains appelle l’UE à faire pression sur l’Inde pour qu’elle:

  1. abolisse la peine de mort et engage des efforts en faveur d’un moratoire mondial;
  2. garantisse la liberté religieuse et la liberté d’expression pour tous;
  3. traduise en justice les auteurs présumés des attaques perpétrées contre des minorités et des défenseurs des droits humains.


For further comment/background and interviews:

     Amnesty International EU Office (Brussels):
     Tel: 32-2-5021499
     Fax: 32-2-5025686
     Email: [email protected]