EU: Ensure Poland and Latvia respect rights of minorities

If the EU wants 2007 to be “European Year of Equal Opportunities”, it needs to ensure as of now that lesbian, gay, bisexual and transgender (LGBT) people can freely express, assemble and associate in countries such as Poland and Latvia.

Amnesty International is concerned that despite public attention to a string of homophobic incidents – in some cases actions and statements by the very authorities of these countries – little has been done to redress the situation and guarantee the basic rights of LGBT persons.

In a briefing paper, (available below) Amnesty International recalls the most serious incidents that occurred in the past two years and highlights all that still needs to be done if Latvia and Poland are to live up to the EU’s values and rules.

“After so much emphasis on entry-criteria, it is essential that the EU applies the same firmness, if not more, now that both countries are full EU Member States,” said Dick Oosting, Director of Amnesty International’s EU Office.

In Poland, the person who replaced the director for the national teaching agency – dismissed for accepting a standard Council of Europe manual on anti-discrimination – has recently declared that homosexuality is contrary to human nature. These examples contradict the assurances presented by the Polish President during his visit to Brussels in August.

In Latvia, authorities have also failed to provide credible guarantees that homophobic incidents will not be tolerated. This summer’s refusal to grant permission for the “Riga Pride 2006” march on account that police could not assure the security of the participants is a worrying signal that authorities are not living up to their obligations. Also worrying was the two-hour delay of significant police presence at the hotel where participants of a conference on LGBT rights were being attacked by protesters.

“When serious offenses such as these are not accounted for, it can create a climate of fear and intimidation,” Oosting added.

In a letter, Amnesty International has asked the EU to:

  • Support the right of freedom of assembly, including “Pride Marches” and similar events in all Member States;
  • Take concrete steps to monitor the implementation of EU standards against discrimination in Member States;
  • Ensure that police cooperation in Europe includes training of law enforcement officials on how to address homophobic violence.

Links to documents:

  1. Letter
  2. Briefing

For further comment/background and interviews:
Amnesty International EU Office (Brussels)
Tel: +32-2-5021499
Fax: +32-2-5025686
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Union Européenne: il faut veuiller à ce que la Pologne et la Lettonie respectent les droits des minorités

Si l’Union européenne (UE) souhaite que 2007 soit l’« Année européenne de l’égalité des chances pour tous », elle doit veiller dès à présent à ce que les lesbiennes, les gays et les personnes bisexuelles et transgenres (LGBT) puissent jouir de leur liberté d’expression, de réunion et d’association dans des pays comme la Pologne et la Lettonie.

Malgré plusieurs événements homophobes portés à la connaissance de l’opinion publique, ces actions ou déclarations étant parfois le fait des autorités mêmes de ces États, rien ou presque n’a été entrepris pour remédier à la situation et garantir les droits fondamentaux des LGBT – ce qui préoccupe Amnesty International.

Dans une brochure (disponible ici), l’organisation recense les événements les plus graves de ces deux dernières années et met en évidence toutes les mesures qui doivent être prises pour que les valeurs et les règles de l’UE trouvent l’écho requis en Lettonie et en Pologne.

« Après avoir tant mis l’accent sur les critères d’adhésion, il importe que l’UE ne fléchisse pas lors même que ces deux pays sont devenus des États membres à part entière », a déclaré Dick Oosting, directeur du Bureau européen d’Amnesty International.

En Pologne, la nouvelle responsable du centre de la formation continue des enseignants – l’ancien a été limogé pour avoir accepté un manuel officiel du Conseil de l’Europe traitant de la non-discrimination – a récemment déclaré que l’homosexualité allait à l’encontre de la nature humaine. Ces informations démentent les assurances données par le président polonais lors de sa visite à Bruxelles en août.

En Lettonie, les autorités n’ont pas non plus réussi à convaincre qu’elles ne tolèreraient pas les actes homophobes. Leur refus d’autoriser cet été la Riga Pride 2006, au motif que la police ne pouvait garantir la sécurité des manifestants, montre de manière inquiétante que les autorités ne s’acquittent pas de leurs obligations. De même, alors que les participants à une conférence de presse organisée dans un hôtel sur les droits des lesbiennes, gays et personnes bisexuelles et transgenres (LGBT) étaient agressés par des opposants, ils ont dû attendre deux heures avant l’arrivée d’une présence policière manifeste.

« Si des violences aussi graves ne sont pas prises en considération, un climat de peur et d’intimidation risque de s’établir », a ajouté Dick Oosting.

Dans une lettre adressée à l’UE, Amnesty International lui a demandé de :

  • promouvoir le droit à la liberté de réunion, notamment dans le cadre des Marches des fiertés et événements analogues, dans tous les États membres ;
  • prendre des mesures concrètes visant à suivre la mise en œuvre des normes de l’UE contre la discrimination au sein des États membres ;
  • veiller à ce que, dans le cadre de la coopération policière en Europe, les agents de la force publique soient formés sur les questions relatives à la violence homophobe.

Pour obtenir de plus amples informations, veuillez contacter:
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