CIA vote in European Parliament should mark beginning of accountability (Brussels, 13 February) Adopt a report that is strong enough to make European governments finally face up to human rights abuse in the fight against terrorism, says Amnesty International to Members of the European Parliament ahead of today’s crucial vote on CIA renditions in Europe. “The European Parliament usually has no difficulty coming together to condemn the human rights violations of others. Tomorrow we shall see if it is also capable of addressing those happening at home”, said Dick Oosting, Director of Amnesty International’s EU Office from Strasbourg, where the vote will take place. Last minute attempts to weaken the report are a worrying sign of the European Parliament’s vulnerability to national and party interests, despite the grave nature of abuses: kidnapping, torture and disappearances. “The EU Council has not even acknowledged that extraordinary renditions are extra-judicial practices breaching international law. Without sufficient pressure from the European Parliament it is unlikely that governments will take responsibility”, said Oosting. “A large majority is needed for the message to be heard in capitals but if it is too diluted the European Parliament will not be credible in calling governments to account” he added. At stake is how Europe deals with some of the worst violations in recent years. Amnesty International considers it imperative that the European Parliament insists on:
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Le vote du Parlement européen sur les activités de la CIA en Europe, le 14 février, doit marquer le début d’une reconnaissance des responsabilités des États membres « Le parlement européen n’a habituellement aucune difficulté à condamner d’une seule voix les atteintes aux droits humains commises par d’autres. Demain, nous verrons s’il est également capable de prendre position sur les atteintes aux droits fondamentaux des personnes qui ont été perpétrées en Europe », a déclaré Dick Oosting, directeur du bureau européen d’Amnesty International, depuis Strasbourg, où le vote doit se dérouler. Certaines tentatives de dernière minute visant à édulcorer le rapport ont été constatées, signe inquiétant de la vulnérabilité du Parlement européen aux intérêts de politique politicienne nationale ou partisane, en dépit du caractère très grave des atteintes perpétrées : enlèvements, torture et disparitions. « Le Conseil de l’Union européenne n’a même pas reconnu que les « restitutions extraordinaires » constituaient une pratique extrajudiciaire, en violation du droit international. Sans pression suffisante de la part du Parlement européen, il semble peu probable que des gouvernements reconnaissent leur part de responsabilité, a déclaré Dick Oosting. « Une large majorité est nécessaire pour que le message soit entendu dans les différentes capitales, mais si le texte est trop édulcoré, le Parlement européen ne sera pas crédible lorsqu’il demandera aux différents gouvernements de rendre des comptes », a-t-il ajouté. Ce qui est en jeu, lors du vote du 14 février, est la capacité de l’Europe à réagir face aux pires atteintes aux droits humains commises ces dernières années. Amnesty International considère qu’il est impératif que le Parlement européen insiste pour que :
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